Sujet: Essais de tirs avec l' hélicoptère EC635 France Mar 21 Déc - 21:43
Essais de tirs avec l' hélicoptère EC635 équipé de la mitrailleuse lourde FN Herstal HMP-400 et du canon Nexter NC-621. Eurocopter et son partenaire Advanced Technologies & Engineering (ATE) ont démarré les essais de tirs des nouveaux systèmes d'armes autonomes "SAWS " (Stand Alone Weapons System) pour hélicoptères légers et de moyen tonnage. L'EC635 participant au programme d'essais en vol est équipé d'une mitrailleuse lourde belge FN Herstal HMP-400 de calibre 12,7 mm et d'un canon français Nexter NC-621 à munitions 20 mm. Pour les clients internationaux, la configuration initiale du SAWS de l'EC635 intègrera également un missile antichar Ingwe de Denel. "Cette opération est actuellement en phase de conception et de développement dans les installations ultramodernes d'ATE à Midrand. Parmi les autres armes bientôt intégrées sur ces appareils figurent des missiles et des fusées guidées de divers fournisseurs internationaux", signale Eurocopter. 15 Septembre 2010 France hélicoptère français Eurocopter EC635 France système d'arme pour hélicoptère Nexter NC-621 avec canon d'un calibre de 20 mm
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: industrie militaire française Lun 30 Jan - 22:01
La France commande 34 hélicoptères de transport militaire NH90
Citation :
Le ministre français de la Défense a passé une commande de 34 hélicoptères de transport militaire NH90, a annoncé lundi Eurocopter (groupe EADS), qui coproduit ces appareils européens.
La valeur du contrat n'a pas été rendu publique mais elle est estimée par le site spécialisé AeroDefenseNews entre 650 et 700 millions d'euros.
Le ministre Gérard Longuet a annoncé que Paris exerçait une option pour 34 NH90 en plus des 34 déjà commandés, en prenant livraison du premier NH90 en configuration opérationnelle finale à Marignane (sud de la France).
Les NH90 sont destinés à remplacer les hélicoptères Puma de l'aviation légère de l'armée de terre (ALAT). La version finale permet notamment des missions de nuit.
"Cette livraison du premier NH90 TTH en configuration opérationnelle finale marque l?aboutissement du plus important programme européen d?hélicoptère jamais lancé en Europe", a déclaré Lutz Bertling, président d?Eurocopter, cité dans un communiqué.
Le NH-90 est construit pour répondre aux besoins de l'Otan par un consortium formé par Eurocopter (62,5%), l'Italien AgustaWestland (Finmeccanica, 32%) et le Néerlandais Fokker Aerostructures (5,5%).
Il a déjà été commandé à plus de 500 exemplaires par quatorze pays.
Plus de quatre-vingt NH90, dans une version intermédiaire, ont été livrés à l'Allemagne, à l'Australie, à la Suède, à la Finlande, à l'Italie, aux Pays-Bas, à la France, à Oman et la Grèce. Ils doivent être reconfigurés.
Eurocopter est un groupe franco-germano-espagnol, filiale du géant européen de l'aéronautique et de la défense EADS.
Dernière édition par air-force le Mer 29 Mai - 21:53, édité 1 fois
Ninja Administrateur
Sujet: Re: industrie militaire française Mar 31 Jan - 16:20
Dassault exporte pour la première fois son Rafale
Citation :
Un pactole à 8,3 milliards d'euros. Dassault Aviation a confirmé ce mardi avoir été sélectionné pour la fourniture de 126 avions de combat à l'Inde.
C'est la première fois que l'avionneur français arrive enfin à exporter son Rafale. Concrètement, l'avionneur rentre désormais en négociations exclusives avec les autorités indiennes.
L'autre finaliste, le Typhoon du consortium Eurofighter, composé d'EADS, BAE Systems et Finmeccanica, est donc écarté de ce contrat évalué à 11 milliards de dollars (8,3 milliards d'euros).
«Cette annonce vient au terme d'une compétition de très haut niveau, équitable et transparente, qui a opposé deux finalistes européens. Le Rafale a été sélectionné grâce à la compétitivité de son coût global sur la durée de vie de l'appareil, après une pré-sélection en avril 2011 sur la base de ses qualités opérationnelles de premier plan», a indiqué l'Elysée dans un communiqué.
Aujourd'hui, le contrat n'a pas été signé, même si une étape a été franchie. Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat chargé du Commerce extérieur, a précisé qu'il devait encore être finalisé.
Olivier Dassault, président du conseil de surveillance du groupe Dassault, a dit sa «très grande joie», à la sortie d'une réunion de parlementaires UMP à l'Elysée.
«C'est une très, très, très bonne nouvelle, pas simplement pour la société Dassault mais pour l'ensemble de l'industrie aéronautique française», a précisé le député.
«C'est un programme sur lequel il y a plus de 500 sociétés qui coopèrent, c'est une victoire de toutes les PME de haute technologie qui participent à la construction du plus bel avion du monde», a-t-il ajouté, précisant que "c'est à l'Inde de l'annoncer.
Sujet: Re: industrie militaire française Mar 31 Jan - 16:49
c'est pas encore fait il ne reste plus qu'a finaliser tout çà, et ce n'est pas une mince affaire...! 1/la France ne construirait qu'une vingtaine d'appareil, le reste serait construit en Inde 2/L'assemblage, c'est 4% de la valeur de l'avion. 3/Reste à savoir quelles pièces seront aussi produites en Inde.
En tout les cas, beaucoups resteront produites en France au début.
si tout cela abouti biensure
MOMO Moderateur
Sujet: Re: industrie militaire française Mer 1 Fév - 13:23
Rafale en Inde : on se calme !
Citation :
L'annonce faite ce matin par l'Inde n'est pas celle d'un contrat. Elle consiste à dire que le Rafale est proposé par ses fabricants, Dassault Aviation en tête, à un prix moindre que l'Eurofighter Typhoon. Pour cette raison, des négociations exclusives vont s'engager entre la France et l'Inde. Elles porteront sur la livraison de 16 appareils clés en main et l'assemblage en Inde chez HAL (Hindustan Aeronautics Limited) de 110 autres, dont les pièces détachées seront fournies par l'un des 500 sous-traitants français travaillant actuellement pour le GIE Rafale. Ou par des industriels indiens qui vont évidemment chercher à partager le gâteau.
Les négociations commenceront donc lorsque la notification officielle aura été présentée aux industriels. Dans cette perspective, le silence demeure de mise chez Dassault Aviation, tandis que Nicolas Sarkozy, qui avait fanfaronné mal à propos pour des ventes au Brésil ou aux Émirats arabes unis, alors qu'elles ne sont toujours pas conclues des années plus tard, se garde cette fois de tout triomphalisme. Dans un communiqué au ton très mesuré, l'Élysée remarque que "la négociation du contrat va s'engager très prochainement avec le soutien total des autorités françaises. Il inclura d'importants transferts de technologie garantis par l'État français."
La négociation ne fait que commencer
De fait, les choses sérieuses ne font que commencer, et la négociation sera très ardue. L'Inde ne demandera certes pas - comme l'ont fait les Émirats - une version très élaborée du Rafale, différente de celle de l'armée de l'air française. Elle acceptera une version comparable à celle qui équipe notre armée de l'air, avec ses avantages, notamment la polyvalence, et ses contraintes. Parmi celles-ci, la nécessité de composer avec un vendeur multiforme associant des industriels (Dassault pour la cellule, Thales pour l'électronique, Safran pour les moteurs et MBDA pour l'armement) qui ont parfois du mal à tirer dans le même sens.
Autre composante : la puissante Direction générale pour l'armement, État dans l'État qui entend chapeauter les contrats export, consacrant souvent son énergie à contrer les industriels. Rien n'est dit non plus des exigences indiennes en matière de contreparties commerciales et industrielles, qui seront certainement importantes. Enfin, comment les Français ont-ils géré la corruption endémique dans ce pays, l'un des plus corrompus au monde. Les yeux dans les yeux, les industriels disent qu'ils se sont gardés de mettre le doigt dans la confiture, laissant les Indiens gérer ce problème entre eux.
Rappelons enfin que la vente effective du Rafale à l'exportation signifierait ipso facto une réduction des livraisons à l'armée française. Il est prévu de longue date que, dans le cas d'une vente export, la chaîne française, qui produit 11 avions par an, cesserait de livrer les armées nationales pour se consacrer à l'export. Les livraisons ne reprenant qu'à la fin de la production exportée. Voilà qui risque aussi de provoquer quelques tensions, après une euphorie compréhensible sans doute, mais qui mériterait une légère prise de distance. Une chose est sûre : on n'a pas fini de parler de ce contrat !
Sujet: industriue militaire francaise les missiles exocet Jeu 6 Sep - 15:07
bonjour à tous
La famille Exocet
La famille Exocet est composée de 4 types de missiles : MM38, MM40, SM39 et AM39. Tous ces missiles sont des missiles anti-navires du type Fire and Forget (autonome) et Sea Skimmer (à vol rasant) et ont fait preuve de leur efficacité au cours des années. Faciles à mettre en oeuvre, ils peuvent équiper des bâtiments de très petites tailles à la différence des missiles en silos. Les missiles Exocet équipent de nombreux bâtiments et aéronefs français. Ils ont également été adoptés par plus de 24 pays étrangers Constructeur : EADS Caractéristiques Poids total Charge Vitesse max Longueur Diamètre Envergure Portée MM38 735 kg 165 kg Mach 1 5,20 m 0,35 m 1 m 38 km Observations : Doté d'une forme classique le missile a un corps cylindrique précédé d'une ogive. Il possède une voilure cruciforme à forte flèche et un empennage situé dans les plans de la voilure. Sa conservation se fait dans des conteneurs-lanceurs étanches en alliage léger. La conduite de tir utilisant la position du but donnée par le radar de veille surface du bâtiment comprend les équipements nécessaires à l'envoi au missile de la verticale, de la distance et de l'azimut du but. Le lancement du missile a lieu à une faible élévation (environ 15°). Après une courte phase ascensionnelle, il rejoint son altitude de vol et se stabilise entre 3 et 5 mètres. La stabilisation est assurée par une sonde radio-électrique. Durant la première partie du parcours, le missile est guidé par une centrale à inertie. A une certaine distance du but (12 à 15 km) l'autodirecteur électromagnétique actif le recherche, l'acquiert et guide le missile vers l'objectif. La mise à feu se fait soit par impact, soit par proximité, suivant les conditions de l'interception, la taille du bâtiment et l'état de la mer.
Constructeur : EADS / MDBA Caractéristiques Poids total Charge Vitesse max Longueur Diamètre Envergure Portée MM40 Block III 740 kg ... kg Mach 0.9 5,8 m 0,35 m ... m 180 km Observations : Propulsé par turboréacteur TRI 40, qui remplace le moteur à propergol solide des versions antérieures. Conduite de tir ITL B3. Doté d'un GPS, il peut effectuer des frappes sur des navires de surface en variant les angles d‘attaque de la cible, mais également des frappes dites "littorales", c'est à dire assurant la destruction d'un navire à quai, au milieu d'autres, voire d'installations terrestres côtières ou portuaires, désignées par leurs coordonnées géographiques. En février 2004, la DGA a notifié à la société MBDA France un marché pour le développement et l’acquisition d'Exocet MM40 Block 3 et AM39 B2mod2. Le dernier tir de qualification du missile antinavire Exocet MM40 Block3 a été réalisé avec succès au CELM, sur le site de l'île du Levant, le 25 avril 2007. La DGA a notifié à MBDA, fin décembre 2008, une commande pour la transformation de 45 MM40 block2 en MM40 block3. Les missiles seront livrés en 2011 et 2012. Ces missiles sont mis en œuvre à partir des frégates Horizon et FREMM. Le premier tir depuis un bâtiment de la Marine nationale (Chevalier Paul) a été effectué avec succès le 18 mars 2010.
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Sujet: sujet industrie militaire française RAFALE Sam 15 Sep - 8:53
bon soinr Yanis bonsoir à tous
jJe t'offre à maùîtriser tes émotions du Bourget attention la vidéo est longue,c'est presque un filmm !!
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Sujet: merci DE YANIS SON MESSAGE TRANSFERE Sam 15 Sep - 9:04
merci a toi pour cette video je ne l'avais vue pourtant accros au rafale, mais j'aurait bien voulu avoir une opinion et commentaire de ta part, sur cette ailge du ciel
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Sujet: SUJET DU MESSAGE AVIS Sam 15 Sep - 9:25
bonjour Yanis,bonjour à tous
Amon humble avis :
C’est un avion relativement séduisant. Du fait qu’il a eu la possibilité d’accomplir toutes les tâches et toutes les missions pour lesquelles il a été conçu. Il a fait, de la reconnaissance, de l’attaque au sol et du bombardement stratégique de la chasse. Il a pu opérer aussi bien depuis des bases aériennes terrestres que des porte-avions agir en mer et sur terre.Mais supposé fragile et gourmand en maintenance . Que voudrais-tu qu’il fasse de plus ???
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Sujet: SUJET RE ALGERIAN AIR FORCE TRANSFERT DU MESSAGE Sam 15 Sep - 11:33
Dernière édition par jacana23 le Sam 15 Sep - 12:59, édité 3 fois
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Sujet: sjet du message TRANSFERT DU MESSAGE Sam 15 Sep - 11:47
bonsoir MOMO,bonsoir à tous
Citation :
le rafale coûte 15% à 20% moins cher que !!! nos informations, le prix proposé par le GIE Rafale (Dassault, Thales, Snecma) pour 126 avions de combat était inférieur de 15 à 20% au prix proposé par son concurrent, l'Eurofighter Typhoon, proposé par le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie et l'Espagne. Le prix - à la fois coût d'acquisition et d'utilisation - est donc bien l'une des principales raisons du choix indien d'ouvrir des négocations exclusives avec la France.
L'appel d'offres avait été rendu public en 2007. A l'origine, six avions étaient en concurrence : le F-16, le F-18, le Gripen, le Mig 35, le Typhoon et le Rafale. Les quatre premiers ont d"abord été éliminés pour des raisons technico-opérationnelles. L'arbitrage final, sur la question des prix, s'est fait entre le Typhoon et le Rafale.
C'est la première fois dans une histoire que Dassault remporte une telle compétition, à la fois technico-opérationnelle et financière : ces nombreux contrats précédents avaient été conclus par des accords de gré à gré. D'où la satisfaction qui règne chez Dassault-Aviation, même si les patrons comme les salariés savent qu'il reste un long chemin à parcourir avant la signature définitive du contrat.
Combien de temps cela prendra-t-il ? Personne n'en sait rien, mais les Indiens (qui ont jusqu'à présent tenu leur calendrier sur ce dossier) semblent désireux d'aller assez vite - sans doute avec une réponse dans l'année 2012. Ensuite, il faudra près de trois ans avant que le premier appareil soit livré. Cela nous mène vers 2016, pas avant...
D'aucuns s'inquiètent des conditions du contrat, notamment en terme de délocalisations et de transferts de technologie. Les 18 premiers appareils doivent être construits en France et le 108 suivants assemblés en Inde, chez Hindustan Aeronautics Limited à Bangalore. Ce n'est pas une surprise : cette clause figurait dans l'appel d'offres ! Il en aurait donc été de même si un autre industriel avait remporté le marché.
Quand aux transferts de technologie, ils font aujourd'hui partie de la règle du jeu : impossible de vendre quoi que ce soit à une puissance émergente sans compensations de la sorte. Si on le refuse, au nom de la sacro-sainte préservation des technologies françaises, on s'exclut tout simplement du jeu... Les Sukhoïs russes qui équipent l'Indian Air Force sont ainsi assemblés sur place. Lorsque Sud-Aviation a vendu des Alouette II à l'Inde, la France a accepté qu'elles soient assemblées par Hindustan Aeronautics sous le nom de Lama, puis de Cheetah. Faut-il s'offusquer qu'un pays qui s'apprête à mettre plus de dix milliards d'euros sur la table pour acquérir des avions de chasse s'attende, en retour, à quelques retombées industrielles dans son pays ?
Faisons, à ce propos, attention aux mots : les avions seront assemblés en Inde. Assemblés ne veut pas dire entièrement construits, et encore moins conçus, en Inde. Des pièces seront produites en France puis acheminées sur la chaine d'assemblage de Bangalore. Pour quel montant ? Dans quels domaines ? C'est justement l'objet des négociations qui s'ouvrent. L'Inde s'attendrait à des compensations portant sur environ la moitié du montant du contrat.
L'Inde cherche à devenir une puissance aéronautique. Elle coopère déjà étroitement avec la Russie sur des programmes de haute technologie comme le chasseur T-50 de quatrième génération ou le missile de croisière supersonique BrahMos. L'Inde tente de concevoir son propre avion de combat léger, le Tejas.
L'Inde est, par ailleurs, un client de longue date de la France. Elle fut même le premier client à l'exportation pour Dassault, avec l'Ouragan (104 appareils au total) dès 1953. Elle acheta ensuite des Mystère IV A, puis des Mirage 2000 toujours en service. L'Inde fut également cliente pour le Jaguar franco-britannique. La caractéristique de tous ces appareils est qu'ils ont participé à des opérations de guerre au sein de l'Indian Air Force, en particulier contre le Pakistan. En 1999, les Mirage 2000 sont intervenus dans les combats de Kargil.
On sait enfin que l'Inde souhaite se doter d'une véritable force aéronavale avec des porte-avions. A ce titre, le Rafale Marine pourrait également intéresser New Delhi. Mais c'est, déjà, une autre histoire...
Sujet: re air force transfert du message de MOMO Sam 15 Sep - 12:00
si tu compte la maintenance un personnel qualifiée, et l'entretient çà douille grave
Invité Invité
Sujet: sujet du message le rafale est de construction et de maintenance MODULAIRES Sam 15 Sep - 14:01
Citation :
UNE IDEE DE LA MAINTENANCE MODULAIRE
1 -un avion conçu pour faciliter l’exploitation et la maintenance
Le soutien logistique du RAFALE a été défini en s’appuyant sur l’expérience acquise avec le MIRAGE 2000, permettant ainsi au RAFALE d’hériter de son excellente disponibilité opérationnelle.
Dès le début de son développement, le Ministère de la Défense a imposé au RAFALE des exigences très sévères en matière de support logistique intégré (SLI). C’est grâce aux techniques de l’ingénierie concourante, à des choix technologiques audacieux, et au logiciel CATIA de Dassault Systèmes que ces exigences ont pu être atteintes, et même dépassées.
Les exemples qui suivent, choisis parmi un ensemble de solutions originales et innovantes, démontrent l’avance du RAFALE en termes de fiabilité, d’accessibilité et de maintenabilité : • Une expérience de plus de vingt ans sur le MIRAGE 2000 a montré tout l’intérêt des tests intégrés du système de navigation et d’armement (SNA). Il a donc été décidé sur le RAFALE d’étendre ce principe à tous les systèmes de l’avion. Grâce à la précision des diagnostics qu’ils fournissent, les tests intégrés permettent d’effectuer en piste des remplacements très ciblés, allant jusqu’au niveau des cartes électroniques et de composants spécifiques. • Des études ergonomiques approfondies ont été conduites avec l’aide de CATIA pour garantir la bonne accessibilité des éléments dans les soutes avion, et permettre ainsi au mécanicien de pouvoir exécuter seul les opérations de maintenance en piste. Ces études ont contribué à réduire le risque d’erreurs d’exécution et la durée de ces opérations. • Un système de sécurité centralisé des armements permet de s'affranchir de toutes les opérations relatives au traditionnel retrait des goupilles de sécurité en bout de piste. Il réduit incontestablement le risque d’accident et d’erreur dans la mise en œuvre des armements, et donne des temps de réarmement imbattables qui accélèrent les rotations en opérations. • L'utilisation de CATIA conduit à des assemblages mécaniques d’une grande précision, qui permettent ensuite de remplacer le canon, le viseur (HUD) ou le radar sans devoir effectuer de longues séances d’harmonisation. • En cas de dépose pour intervention sur le moteur M88, il n’y a plus de vérification obligatoire sur un banc de test moteur spécifique avant remontage sur avion. C’est une innovation significative apportée par le M88. • Afin de lui assurer un maximum d'autonomie lors de ses déploiements opérationnels, notamment sur des terrains à l’infrastructure rudimentaire, le RAFALE n'a besoin que d'un minimum d'équipements au sol :
- Grâce à un système de production interne d’oxygène (OBOGS - On Board Oxygen Generation System), aucun apport externe d’oxygène liquide n’est nécessaire, ce qui supprime le besoin d’équipements sol de production et de transport associés.
- Le refroidissement à l’azote des équipements optroniques s’effectue en circuit fermé, ce qui dispense d’une chaine logistique de ravitaillement en azote.
- Son groupe de puissance auxiliaire (APU) lui permet de démarrer en autonome, sans groupe de parc.
- Tous les moyens de servitude sont suffisamment compacts (et éventuellement pliants) pour être aéro-transportables. Ils ne nécessitent pas d’alimentation électrique externe. De plus, deux types de chariot suffisent pour installer et déposer les armements.
Ces caractéristiques de maintenabilité ont été expérimentées de manière approfondie, et validées par les spécialistes du soutien de l'Armée de l'Air et de la Marine Nationale.
2- un chasseur high-tech à budget maitrisé
Grâce à son excellente fiabilité, le RAFALE a des coûts de maintenance considérablement réduits. • Son concept de maintenance original se traduit par une maintenance programmée allégée nécessitant moins d’heures de travail et un effectif de mécaniciens plus resserré. • Le RAFALE n’a pas besoin de quitter sa base opérationnelle pour des raisons de maintenance. Contrairement à ce qui se fait sur d’autres types d’avions de combat, il n’y a plus pour la cellule et pour les moteurs du RAFALE de visites périodiques de grand entretien longues et coûteuses. Seules les URA (Unités Remplaçables en Atelier) doivent être envoyées en révision ou en réparation. • Avec ses 21 modules, l’architecture du moteur M88 est parfaitement représentative de cette philosophie de maintenance : les révisions et les réparations du moteur se font exclusivement en renvoyant des modules ou des pièces détachées à l’atelier central ou chez l’industriel. Aucun point fixe, ni aucun équilibrage ne sont nécessaires avant la remise en service. • Suppression, très en amont dans la conception du RAFALE, de certains organes susceptibles de diminuer la fiabilité :
- aérofreins - parties mobiles des entrées d’air - entrainements à vitesse constante (CSD) des alternateurs - mécanisme d’extension et de rétraction de la perche de ravitaillement
ce qui conduit à une diminution notable des besoins en termes de pièces de rechange, d’heures de maintenance et de moyens sol. • Un effort de standardisation au stade de la conception a également contribué à réduire le nombre de pièces de rechange différentes :
- La même référence est utilisée à différents endroits sur l’avion. Grâce à la précision de la fabrication mécanique qui permet de supprimer les opérations d’ajustage et d’harmonisation lors du montage de la cellule, il est plus facile de monter une même référence de pièce à tous les emplacements où elle est employée. - Les éléments gauche et droit sont identiques lorsque c’est possible : canards, servo-commandes … - Divers éléments, tels que les vis ou les modules électroniques, ont aussi bénéficié de cette démarche. • De même, grâce à l’amélioration des moyens de recherche de panne, il est possible de changer en piste les cartes électroniques d’une unité remplaçable en ligne (URL), au lieu de remplacer l'URL elle-même. Ceci permet d’alléger les lots de rechange du RBE2, de SPECTRA, du calculateur de mission EMTI et d’autres équipements. • Une attention particulière a été apportée aux questions d’accessibilité. A titre d’exemple, l’ouverture latérale de la verrière facilite le remplacement du siège éjectable : deux mécaniciens peuvent ainsi en effectuer la dépose en dix minutes. • Le RAFALE ne fait appel à aucun moyen de test externe en piste : Tous les systèmes de tests étant intégrés, les mécaniciens déroulent les tests sur l’avion lui-même. • Il n’y a plus de banc de contrôle moteur, ce qui représente une innovation remarquable dans le domaine de la maintenance des avions de combat. • DASSAULT AVIATION a une longue expérience du traitement contre la corrosion en matière d’aviation embarquée (Super-Etendard) et de patrouille maritime (ATL 1/ATL 2) qui lui a permis de développer des techniques de protection efficaces. Le RAFALE bénéficie ainsi d’une protection contre la corrosion qui fait appel aux techniques les plus récentes, et qui contribue à la réduction des coûts d’utilisation de l’avion. En effet, la corrosion découverte lors des visites d’entretien conduit souvent à des retards imprévisibles dans la remise en service des avions et à des surcoûts FIN DE CITATION
Invité Invité
Sujet: Motif du sujet: cComparatif rafale et avions de nouvelle génération Dim 30 Sep - 14:38
Sujet: Re: industrie militaire française Jeu 8 Nov - 13:09
oui bel avion de chasse, je l'est vue au salon du bourget, et eu le privilêge de m'assoire dedans quelques instants
gribiche Soldats
Sujet: sujet re: industrie militaie française (rafales Jeu 8 Nov - 15:55
tu as du sûrement mieux apprécier que d'autres qui n'ont pas eu ta chane de l'approcher en visitant Le Bourget un outil polyvalent de grande classe en vérité que bien des pays regrettent de ne pas avoir de quoi se le payer. (même certaines monarchies du Golfe)
yanis Sergeant chef
Sujet: Re: industrie militaire française Jeu 8 Nov - 18:32
le faite est s'est que je travaille en sous traitance pour Aréva, donc j'ai eu la possibilité d'avoir des places, et de visiter le salon du bourget avant le public, sinom je n'aurai jamais pu .
MOMO Moderateur
Sujet: Re: industrie militaire française Lun 23 Déc - 22:29
Douche froide au Canada
Un VBCI sur la piste d’essais de Nexter à Roanne
Citation :
Semaine pénible pour l’industrie militaire française : après l’échec du Rafale au Brésil, dont on nous explique maintenant qu’il était anticipé, l’annulation du programme CCV par le Canada porte un rude coup à Nexter. Ce programme de Close Combat Vehicle portant sur 108 véhicules pour un montant d’environ 2 milliards de dollars américains, avait été plusieurs fois repoussé et accumulait les retards. Il y a quelques mois, la rumeur d’une possible annulation circulait déjà à Ottawa et faisait alors figure de pire scénario pour Nexter qui engageait le VBCI dans la compétition, en partenariat avec le canadien Bombardier et l’américain Raytheon. Nous y voilà donc.
Certes il ne s’agit pas d’une défaite pour l’industriel et le VBCI n’a pas démérité. Mais le ton employé par Nexter dans le communiqué de presse réagissant à cette annulation en dit long sur l’amertume qui règne à Satory. De toute évidence, la pilule a du mal à passer et la retenue traditionnellement d’usage dans ces circonstances a pour une fois été oubliée…
Nexter rappelle dans son communiqué que le VBCI aurait apporté aux canadiens la meilleure réponse au cahier des charges. Classique. Ce qui l’est moins, c’est de préciser que « des millions de dollars ont été dépensés parce que nous (Nexter) étions convaincus que la compétition serait juste et ouverte (…) ». Il est peu courant que les industriels évoquent aussi directement les coûts d’une campagne commerciale tout en mettant en doute, dans la même phrase, la sincérité d’une campagne d’évaluation.
« L’armée de Terre canadienne suggère ce jour que son véhicule LAV UP (i-e LAV III modernisé) offrait les capacités demandées au CCV » rappelle Patrick Lier, Vice-Président des Affaires Internationales, pour l’Amérique du Nord de Nexter Systems. « En tant que spécialiste de véhicules blindés ayant plusieurs décennies d’expériences, Nexter est stupéfait par ce propos, le LAV UP ne fournissant simplement pas les mêmes niveaux de protection et de mobilité. Cette situation soulève également la question du deuxième appel d’offres CCV, lancé par l’armée de Terre six mois après l’obtention par GDLS du contrat LAV UP en 2011. Cette dernière connaissait alors déjà les capacités des deux véhicules, mais a néanmoins décidé d’initier un autre appel d’offres et d’engager à nouveau les industriels dans une compétition coûteuse. »
Et voilà la deuxième couche sur les frais engagés, que Nexter a décidément bien du mal à digérer. Et la troisième couche arrive en fin de communiqué, toujours par la voix de Patrick Lier :
« De plus (…), nous souhaitons que le Gouvernement dédommage pour les coûts engendrés par les offres des différents compétiteurs. Aucune société ne peut se permettre d’engager des fonds aussi importants pour un résultat nul. »
Au-delà de cette revendication monétaire, Nexter demande également au gouvernement canadien de révéler qui des trois compétiteurs à réellement remporté la compétition. Avec une pointe d’ironie bien sentie, l’industriel français explique qu’il « (…) est fondamental que les autres armées alliées qui souhaitent équiper leurs soldats du meilleur véhicule, puissent bénéficier des résultats générés par les rigoureuses procédures d’essais conduites par les forces canadiennes à Valcartier (Québec) et Aberdeen Test Center du Maryland »
Côté canadien, on explique l’annulation du programme par la fin de l’engagement en Afghanistan et le fait que le CCV ne correspondrait plus aux besoins de l’armée. Le général Tom Lawson, chef d’État-major, a confirmé que les forces armées canadiennes pouvaient assurer leurs missions sans l’achat de cette centaine de véhicules