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  Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]

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MessageSujet: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]     Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]	 I_icon_minitimeJeu 21 Avr - 20:45



Dernière édition par yak le Jeu 28 Avr - 12:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]     Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]	 I_icon_minitimeJeu 21 Avr - 21:12

Guerre des sables

La guerre des sables d'octobre 1963 est un conflit militaire opposant le Maroc et l’Algérie peu après l’indépendance de celle-ci. Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi-Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Les combats cessent le 5 novembre, et l'Organisation de l'unité africaine obtient un cessez-le-feu définitif le 20 février 1964, laissant la frontière inchangée.

Trois facteurs contribuent à l'éclatement du conflit : l'absence d'un tracé précis de la frontière entre l'Algérie et le Maroc, la découverte d'importantes ressources minérales dans la zone contestée, et l'irrédentisme marocain favorable à la reconstitution d'un « Grand Maroc1 ».

Avant que la France ne colonise la région à partir du xixe siècle, une partie du territoire algérien actuel, au sud et à l'ouest, était sous influence marocaine2 et aucune frontière n'était définie. Dans le traité de Lalla Maghnia (18 mars 1845), qui fixe la frontière entre l'Algérie française et le Maroc, il est stipulé que « un territoire sans eau est inhabitable et sa délimitation est superflue »3 et le tracé n'est défini que sur 165 kilomètres4. Au-delà n'existe qu'une zone frontalière, sans limite précise, jalonnée par des territoires tribaux rattachés au Maroc ou à l'Algérie. Après la colonisation du Maroc en 1912, l'administration française fixe des limites entre les deux territoires, mais celles-ci suivent des tracés mal identifiés (ligne Varnier en 1912, ligne Trinquet en 1938), variant d'une carte à l'autre5, puisqu'aux yeux de l'administration française il ne s'agit pas de frontières et que la zone est pratiquement inhabitée6. La découverte d'importants gisements de pétrole et de minerais (fer, manganèse) dans la région conduit la France à délimiter plus précisément les territoires, et en 1952 les Français décident d'intégrer aux départements français d'Algérie les régions de Tindouf et Colomb-Béchar7.
Dès son indépendance en 1956, le Maroc revendique la souveraineté sur ces territoires, ainsi que d'autres ayant fait partie du Maroc historique. Afin de mettre un terme au soutien du Maroc au FLN algérien, la France propose le principe de la restitution de ces territoires contre la mise en place d'une « organisation commune des régions sahariennes » (OCRS), chargée d'exploiter les gisements miniers du Sahara récemment découverts8 et l'interdiction d'abriter des insurgés algériens7. Le roi Mohammed V voit cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens »8, et parvient séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. Selon cet accord, une fois l'indépendance algérienne acquise, le statut de Tindouf et Colomb-Béchar serait renégocié.[réf. nécessaire]

Avant que la France ne colonise la région à partir du xixe siècle, une partie du territoire algérien actuel, au sud et à l'ouest, était sous influence marocaine2 et aucune frontière n'était définie. Dans le traité de Lalla Maghnia (18 mars 1845), qui fixe la frontière entre l'Algérie française et le Maroc, il est stipulé que « un territoire sans eau est inhabitable et sa délimitation est superflue »3 et le tracé n'est défini que sur 165 kilomètres4. Au-delà n'existe qu'une zone frontalière, sans limite précise, jalonnée par des territoires tribaux rattachés au Maroc ou à l'Algérie. Après la colonisation du Maroc en 1912, l'administration française fixe des limites entre les deux territoires, mais celles-ci suivent des tracés mal identifiés (ligne Varnier en 1912, ligne Trinquet en 1938), variant d'une carte à l'autre5, puisqu'aux yeux de l'administration française il ne s'agit pas de frontières et que la zone est pratiquement inhabitée6. La découverte d'importants gisements de pétrole et de minerais (fer, manganèse) dans la région conduit la France à délimiter plus précisément les territoires, et en 1952 les Français décident d'intégrer aux départements français d'Algérie les régions de Tindouf et Colomb-Béchar7.

Dès son indépendance en 1956, le Maroc revendique la souveraineté sur ces territoires, ainsi que d'autres ayant fait partie du Maroc historique. Afin de mettre un terme au soutien du Maroc au FLN algérien, la France propose le principe de la restitution de ces territoires contre la mise en place d'une « organisation commune des régions sahariennes » (OCRS), chargée d'exploiter les gisements miniers du Sahara récemment découverts8 et l'interdiction d'abriter des insurgés algériens7. Le roi Mohammed V voit cette proposition comme un « coup de poignard dans le dos » des « frères algériens »8, et parvient séparément à un accord le 6 juillet 1961 avec le chef du Gouvernement provisoire de la République algérienne, Ferhat Abbas. Selon cet accord, une fois l'indépendance algérienne acquise, le statut de Tindouf et Colomb-Béchar serait renégocié.[réf. nécessaire]
Le parti de l'Istiqlal est particulièrement indigné de l'« ingratitude » des Algériens, et en mars 1963 il republie une carte irrédentiste du « Grand Maroc » dans son hebdomadaire, Al-Alam (La Bannière). Le territoire comprend un tiers de l'Algérie jusqu'à Ain Salah, le Sahara occidental, la Mauritanie, et une partie du Mali9.
Les tensions entre le Maroc et l'Algérie montent peu à peu, et aucune des parties ne veut prendre le risque de reculer. Dès 1962, Tindouf est le siège d'incidents : lors du référendum d'indépendance, les habitants[Combien ?] indiquent sur leur bulletin : « OUI à l'indépendance, mais nous sommes marocains »11. Peu après, l’armée marocaine tentent d'occuper la ville, mais se replient après avoir découvert que l'armée algérienne contrôle déjà la région12. Elles s'installent également brièvement dans la région de Colomb-Béchar7. Pendant l’été 1963, les deux pays renforcent leur dispositif militaire le long de la frontière. De chaque côté, la presse relate des exactions : les Algériens interdisent aux Marocains de Figuig de se rendre sur leurs palmeraies en territoire algérien, tandis qu'à Colomb-Béchar et à Tindouf, selon Attilio Gaudio, les habitants[Combien ?] sont contraints à adopter la nationalité algérienne13. Des Marocains travaillant en Algérie sont expulsés[Quand ?], ainsi que des marchands algériens travaillant à Oujda14. L'Algérie aurait soutenu le « complot de juillet », tandis que le Maroc aurait favorisé l'arrestation de Ben Bella en 1956 et l'assassinat de Patrice Lumumba en 196115. Jusqu'à septembre, les accrochages sont encore attribués à des « éléments incontrôlés

 Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]	 220px-Grand_Maroc.svg


Carte du « Grand Maroc » revendiqué par l'Istiqlal

Déclenchement

À partir du début septembre, l'agence Maghreb Arabe Presse, alors proche de l'Istiqlal, annonce que des troupes algériennes sont entrées à Tarfaya afin d'inciter la population à se révolter contre le roi, et que des blindés occupent les oasis de Zegdou et Mrija17.
À la fin septembre, le roi Hassan II et Mohamed Oufkir décident d'envoyer des auxiliaires marocains de Tagounit pour reprendre Tinjoub et Hassi Beïda, au cœur du territoire « confisqué » par les Français18. Ces deux villages contrôlent la piste qui relie la côte de l'Algérie à Tindouf et au Sahara espagnol7. Cette manœuvre permet au roi d'obtenir un vaste soutien de la population marocaine.
Le 30 septembre, le président Ben Bella affirme que les forces marocaines près de la frontière soutiennent le soulèvement de Hocine Aït Ahmed.
Le 5 octobre, les ministres des Affaires étrangères Ahmed Réda Guédira et Abdelaziz Bouteflika se rencontrent à Oujda, et parviennent au principe d'un sommet entre le roi et Ben Bella, qui statuerait définitivement sur le territoire. Ce sommet n'aura jamais lieu.
Le 8 octobre, les troupes de l'ANP reprennent Hassi Beïda et Tinjoub, et tuent dix auxiliaires marocains7. Le 9, le Maroc annonce que les garnisons de Hassi Beïda, Tinjoub et Tinfouchy ont été occupées suite à une « attaque surprise » algérienne. L'Algérie, elle, rapporte que les forces armées marocaines avancent dans le désert depuis septembre pour établir des garnisons, et qu'elles ont attaqué Colomb-Béchar16.
Sur ordre de Hassan II, Abdelhadi Boutaleb, le ministre de l'information, se rend à Alger, mais sa mission échoue, et le 15 octobre, l'Algérie décide la mobilisation générale dans l'ANP des anciens djounnoud de l'ALN, les combattants vétérans de la guerre d'indépendance19.
Opérations militaires[modifier]

Le 14 octobre, les Forces armées royales du Maroc occupent Hassi-Beïda et Tinjoub et repoussent les forces algériennes vers la piste Béchar-Tindouf. Cette première intervention des forces régulières marque généralement le début du conflit7. L'armée algérienne s'empare de Ich, une « excroissance » marocaine dans le désert, loin à l'est de la zone contestée. Il s'agit vraisemblablement d'ouvrir un nouveau front pour relâcher la pression sur les troupes algériennes menacées au sud, ou bien de détenir un territoire qui puisse servir de « jeton » dans les négociations20. Le 18, les Algériens arrivent au bord de Figuig21.
L'armée marocaine, commandée par le général Driss Ben Omar El Alami17, est mieux équipée et approvisionnée, tandis que l'armée algérienne, commandée par Houari Boumédiène, expérimentée pour la guérilla mais mal équipée, souffre de problèmes logistiques.

L’Algérie se fournit en armement auprès de Cuba (dont un contingent de 686 hommes22, avec aviation, blindés, et artillerie23), de l’Égypte (1000 soldats sont envoyés en Algérie23), pendant que le Maroc ne reçoit aucun appui direct des États-Unis, de l'Espagne ou de la France24. Après l'atterrissage d'urgence d'un hélicoptère algérien derrière les frontières marocaines le 20 octobre, trois colonels égyptiens sont présentés à la presse23. Le Maroc rompt ses relations diplomatiques avec Cuba le 31 octobre, et rappelle ses ambassadeurs en Égypte et en Syrie. 350 professeurs égyptiens sont expulsés.

La bataille la plus importante se déroule le 25 octobre, environ 200 Algériens sont capturés près de Hassi Beïda25. Les Marocains parviennent jusqu'à 12 kilomètres de Tindouf, le 2826. Ils sont peut-être dissuadés d'investir la ville par une intervention de Charles de Gaulle27.
Il était prévu qu'un contingent cubain, comportant 22 blindés T-34, s'empare de Berguent au Maroc, mais l'attaque est suspendue au dernier moment par Ben Bella, en raison de la perspective de négociations lors de la conférence de l'Organisation de l'unité africaine devant se tenir à Bamako à partir du 29 octobre28.
À la fin du mois, le Maroc bénéficie d'une situation militaire favorable, en tenant Hassi-Beïda et Tinjoub, et en approchant de Tindouf, tandis que l'Algérie bénéficie d'une situation diplomatique en sa faveur : elle possède un large capital de sympathie après la guerre d'indépendance, elle est soutenue à des degrés divers par toutes les organisations africaines, et elle peut mettre en avant le principe de uti possidetis pour soutenir sa revendication29.

Négociations pour un cessez-le-feu[modifier]

Plusieurs tentatives de négociations, infructueuses et non coordonnées, ont lieu avant que l'OUA ne parvienne à un accord à la fin d'octobre.
Le président tunisien, Habib Bourguiba tente le premier d'établir un dialogue entre les belligérants, mais ne parvient pas à un accord. Du 15 au 17 octobre, les pays tentent de négocier directement un cessez-le-feu à Marrakech, avec l'assistance de l'empereur éthiopien Hailé Sélassié30 (également premier dirigeant de l'OUA, et alors en visite en Afrique du Nord), sans aucun succès26. Gamal Abdel Nasser, président de la République arabe unie (qui ne contient plus que l'Égypte), appelle à un sommet nord-africain, mais l'implication directe de son armée en faveur de l'Algérie ne laisse aucune chance à son invitation31. Une offre de médiation, lancée par la Ligue arabe, est également rejetée par le Maroc, qui considère que celle-ci est trop favorable à l'Algérie, notamment en raison du rôle dominant de l'Égypte dans la ligue31.
Hailé Sélassié et le président du Mali, Modibo Keita, convainquent les belligérants de se rencontrer lors d'une conférence à Bamako les 29 et 30 octobre32 ; ils obtiennent un cessez-le-feu négocié lors de la conférence33.
Les conditions du cessez-le-feu sont34 :

L'arrêt effectif des hostilités et l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, à compter du 2 novembre, à zéro heure.

La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées.
La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée.
La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission :
a) de situer les responsabilités dans le déclenchement des hostilités;
b) d'étudier le problème des frontières et de soumettre aux deux parties des propositions concrètes pour le règlement définitif de cette affaire.
Les quatre chefs d'État décident en outre :
La cessation par l'Algér
La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du 1er novembre 1963, à zéro heure.
L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États;
Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains.
Il doit prendre effet le 2 novembre, mais le Maroc n'entend pas abandonner Hassi Beïda et Tinjoub qu'il considère comme faisant partie de son territoire35. Le 1er novembre,le président algérien Ben Bella exige l'évacuation de ces villages par les troupes marocaines. Devant leur refus, il ordonne des bombardements d'artillerie sur Figuig, et des combats sporadiques se poursuivent jusqu'au cessez-le-feu effectif du 5 novembre, qui laisse les positions d'origine inchangées33. Le Maroc, qui tentait depuis la mi-octobre d'amener le conflit devant l'ONU afin de contrecarrer les efforts algériens à l'OUA, n'est pas soutenu par les États-Unis ou la France, qui lui indiquent de respecter les accords de Bamako36.
L'OUA forme une commission de médiation, avec des représentants de l'Éthiopie et du Mali. Celle-ci met en place une zone démilitarisée sur toute la frontière entre Figuig et Tindouf, soit environ 1000 kilomètres, surveillée par des observateurs éthiopiens et maliens. Lors d'une session extraordinaire du 15 au 18 novembre à Addis-Abeba, le conseil des ministres de l'OUA adopte le principe d'une primauté de l'OUA sur l'ONU dans la résolution de conflits purement africains, et approuve la déclaration commune de Bamako. Le Maroc, qui craignait une solution inéquitable de la part d'une organisation favorable à la cause algérienne, est rassuré par ces conclusions37. Un cessez-le-feu définitif est signé le 20 février 1964, il définit les contours de la zone démilitarisée et marque la reprise officielle des relations diplomatiques entre le Maroc et l'Algérie. Les troupes marocaines qui occupent toujours Hassi Beïda et Tinjoub, et les troupes algériennes qui entourent Figuig, peuvent enfin se replier38.

Bilan et conséquences[modifier]

En avril 1964, 379 prisonniers algériens sont échangés contre 57 marocains, ce qui conforte la thèse d'une supériorité générale des forces marocaines lors du conflit. Le Maroc annonce un bilan officiel de 39 morts, tandis que les pertes algériennes, jamais publiées, s'élèvent vraisemblablement à 300 morts39. Le piètre bilan de l'armée algérienne est un des facteurs qui contribuent à la chute de Ben Bella en 196540. Au Maroc, l'armée n'apprécie pas d'avoir été privée d'une victoire militaire claire, et la tension entre certains officiers et le roi débouche sur deux tentatives d'assassinat, en 1971 et 1972.
Ben Barka, réfugié en Algérie depuis juillet 1963, dénonce vivement la « guerre d'agression » et la « trahison » du Maroc41, et est condamné à mort par contumace le 22 novembre 1963, pour complot et tentative d'assassinat contre le roi suite au « complot de juillet ». Le 29 octobre 1965, il est arrêté et enlevé à Paris par des policiers français, et disparaît sans laisser de trace. Il est vraisemblablement assassiné au Maroc sur instruction du général Oufkir, avec la complicité du SDECE. La gauche marocaine, traumatisée par les dénonciations de trahison à la patrie lors du conflit, se rangera presque tout entière du côté du roi lors du conflit au Sahara occidental à partir de 197542.
L'attitude « impérialiste » ou « expansionniste » du Maroc est critiquée en Afrique et dans le monde arabe, notamment parce que le roi Hassan II ne s'est pas démarqué clairement des positions ambitieuses de l'Istiqlal43. Elle rapproche le Maroc de l'Occident anticommuniste, tandis que l'Algérie se tourne vers le tiers-mondisme. Les troupes cubaines, qui n'ont jamais eu l'occasion de combattre, se reconvertissent en instructeurs et assurent la formation d'une brigade algérienne de cavalerie, ainsi qu'une assistance médicale, avant de repartir en mars 196444.




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MessageSujet: Début de la guerre des Sables    Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]	 I_icon_minitimeJeu 21 Avr - 21:13

Mardi 8 octobre 1963. L'armée algérienne attaque un détachement des Forces armées royales au lieu-dit Hassi Beïda, non loin de Colomb-Béchar (aujourd'hui, Béchar). Dix soldats marocains sont tués. Très vite, les affrontements s'étendent à la région de Tindouf et de Figuig. La « guerre des Sables » a commencé. Elle va durer près de trois semaines.
Il existe depuis longtemps un contentieux territorial à propos des régions du Sud rattachées à l'Algérie par le colonisateur français. En janvier 1957, celui-ci met au point un projet d'Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) dont l'objectif est de faire du Sahara une entité autonome de l'Algérie. Les Français proposent même aux Marocains, qui ont accédé à l'indépendance l'année précédente, d'en exploiter conjointement les immenses ressources. Or non seulement ceux-ci refusent la proposition, mais ils en informent leurs frères algériens. En juillet, Hassan II et Ferhat Abbas, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), reconnaissent l'existence d'un contentieux territorial et conviennent d'en différer l'examen jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.

Celle-ci survient en 1962. Très vite, le GPRA est balayé par l'armée des frontières et Ahmed Ben Bella s'empare du pouvoir. Pour lui, pas question d'examiner un quelconque différend, le territoire algérien étant « un et indivisible ». Au cours du mois de septembre 1963, le Maroc masse des troupes le long de la frontière. Ben Bella accuse tour à tour son voisin d'expansionnisme et d'ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie. Tout le monde veut encore croire qu'une solution pacifique est possible. Le 5 octobre, Ahmed Réda Guédira, le ministre marocain des Affaires étrangères, rencontre à Oujda Abdelaziz Bouteflika, son homologue algérien, pour tenter de désamorcer la crise.
L'irrémédiable a lieu dans la matinée du 8 octobre, quand les troupes algériennes occupent Hassi Beïda. Le lendemain, Hassan II dépêche d'urgence à Alger Abdelhadi Boutaleb, son ministre de l'Information, et le commandant de la Garde royale. Pour réclamer justice pour les victimes marocaines d'Hassi Beïda et demander l'ouverture immédiate de discussions. L'entrevue avec Bouteflika est un échec total.
Depuis son palais d'Agadir, où il tient des réunions-marathons avec son état-major, Hassan II appelle ses sujets à défendre l'intégrité territoriale du royaume. Les hostilités commencent. Elles feront, de part et d'autre, plusieurs dizaines de morts. Égyptiens et Cubains envoient sur place de petits contingents pour défendre leurs amis algériens, tandis que les Marocains bénéficient de l'appui des Américains. L'armée algérienne, encore embryonnaire, est bousculée. Les Marocains ont la possibilité de prendre Tindouf, mais, curieusement, s'en abstiennent et reculent, peut-être à la suite d'une intervention du général de Gaulle. À Alger, le traumatisme est terrible. La création ultérieure d'une puissante armée « populaire » en sera la conséquence directe.

Diverses tentatives de médiation échouent, jusqu'à ce que, le 26 octobre, le président malien Modibo Keïta invite Hassan II et Ben Bella à Bamako. Placée sous les auspices de l'Organisation de l'unité africaine, la rencontre débouche sur la conclusion d'un cessez-le-feu, qui prend effet le 2 novembre.
Le 15 janvier 1969, à Ifrane, un traité de paix est conclu. Mais les germes de futurs différends ne sont pas éradiqués pour autant : l'inextricable dossier du Sahara occidental n'est toujours pas refermé. Comme le dit Hubert Védrine, l'ancien chef de la diplomatie française, « l'affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l'armée algérienne ».
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MessageSujet: Re: Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]     Guerre Algérie-Maroc [1963 "la Guerre des Sables"]	 I_icon_minitimeJeu 21 Avr - 21:31

Source : Histoire des Alaouites
Auteur : BENOIT-Méchin
Éditeur : Librairie Académique PERRIN 1994


LES FRONTIÈRES ALGÉRO-MAROCAINES
Bien que nous nous soyons efforcés dans ces pages de nous placer avant tout d'un point de vue psychologique et moral, dépeindre l'action de Hassan II sans parler de sa politique étrangère serait l'amputer de ce qu'elle offre de plus intéressant.
Décidé à pratiquer une politique de « non-engagement », Hassan II a effectué de nombreux voyages à l'étranger, soit pour y régler des contentieux consécutifs à la décolonisation, soit pour y obtenir une aide économique susceptible d'accélérer le développement du pays, soit encore pour expliquer aux gouvernements étrangers les raisons pour lesquelles le Maroc ne tenait pas à s'associer à une « politique de blocs » : voyage à Washington, voyage à Bruxelles où il a été l'hôte du roi Baudouin et de la reine Fabiola; voyage à Moscou où il a établi des contacts fructueux avec MM. Podgorny, Brejnev et Kossyguine ; voyage à Madrid; enfin voyage à Paris.
Mais c'est surtout dans le domaine de la politique africaine que son action s'est manifestée avec le plus de bonheur.
Mohammed V, comme nous l'avons vu, était mort sans avoir pu régler le problème des frontières méridionales du royaume. Il avait refusé, à plusieurs reprises l, de discuter cette question avec les autorités françaises (Pour plus de détail voir l’annexe à la fin de cet article) en déclarant qu'à ses yeux elle relevait exclusivement de l'Algérie et qu'il attendrait que celle-ci ait accédé à l'indépendance pour fixer par des conversations directes les limites définitives entre les deux pays. La mort prématurée de Mohamrned V et le prolongement de la guerre d'Algérie n'avaient pas permis de pousser les choses plus loin. Le 6 juillet 1961, c'est-à-dire quatre mois après son accession au trône, Hassan II avait conclu un accord avec Ferhat Abbas, alors président du gouvernement provisoire de la République algérienne. Par une lettre ; adressée au roi du Maroc, le représentant de l'Algérie reconnaissait « le caractère arbitraire de la délimitation imposée par la France aux deux pays » et spécifiait que « les accords qui pourraient intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être opposables au Maroc, quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines ». L'accord stipulait en outre que la question serait résolue par voie de négociations et qu'une commission paritaire serait constituée à cet effet, dès que l'Algérie aurait accédé à l'indépendance

En juillet 1962, au lendemain de la signature des accords d'Évian qui faisaient de l'Algérie un État indépendant, Ferhat Abbas avait été évincé du pouvoir et tous les engagements pris antérieurement par lui considérés comme nuls et non avenus. Lorsque le gouvernement marocain s'était tourné vers Alger pour demander la constitution de la commission chargée de régler le problème des frontières, il s'était vu opposer une fin de non-recevoir catégorique. Ben Bella, qui avait succédé à Ferhat Abbas, et les chefs du nouveau gouvernement algérien affirmaient:
1) Qu'au vu des traités internationaux conclus avant l'instauration du protectorat et dont le plus ancien remontait à 1767, jamais aucun souverain chérifien n'avait prétendu exercer sa souveraineté au-delà de ;"!'Oued Noun, situé bien au nord de la ligne frontalière «actuelle».
2) Que l'Algérie aurait pu mettre fin beaucoup plus tôt aux combats qui l'avaient ensanglantée pendant six ans si elle s'était contentée de la partie septentrionale du territoire et avait renoncé au Sahara.
3) Que c'était seulement lorsque la France avait consenti à inclure le Sahara dans son territoire national que l'Algérie avait déposé les armes et qu'en conséquence de nombreux Algériens étaient morts pour atteindre cet objectif.
4) Que la République algérienne étant « une et indivisible » il n'était pas question de céder un seul pouce de son territoire et que, au surplus, le chef de l'État algérien ayant juré sur le Coran - c'est-à-dire sur ce que les Arabes avaient de plus sacré - de maintenir envers et contre tout l'intégrité du patrimoine national, il était impossible de violer cet engagement sans commettre un parjure.

Comme on le voit, les successeurs de Ferhat Abbas faisaient montre d'une intransigeance inentamable et fermaient résolument la porte à tout règlement négocié. « Quand a-t-on jamais vu un État faire don d'une partie de son territoire à un autre État? demandaient-ils. Le Maroc veut s'annexer une portion de l'Algérie ? Eh bien, qu'il vienne la prendre ! Il verra comment il y sera reçu... »

Ulcéré par cette attitude si peu conforme aux scrupules qui avaient empêché son père de régler le problème avec le gouvernement français, Hassan II crut pouvoir trancher la question par lui-même. Dans la dernière quinzaine d'octobre 1963, il fit occuper par de petits détachements symboliques des Forces armées royales certains points de garde situés dans la zone désertique qui s'étendait entre la Hamada du Draa et Colomb-Béchar. Comme cette région avait été de tout temps dans la mouvance de l'Empire chérifien, il n'avait nullement l'impression de pénétrer dans un pays étranger. L'opération s'effectua sans difficulté, car les postes étaient vides et il n'y avait aucune unité algérienne dans les parages.

Lorsque le gouvernement algérien apprit cette nouvelle, sa réaction fut immédiate. Il ameuta son opinion publique en annonçant à la radio que l'armée marocaine avait franchi la frontière et occupait indûment une portion du territoire national. Quarante-huit heures plus tard, des formations de l'ALN3 débouchaient dans la région. Au lieu de rester l'arme au pied en face des postes marocains, en attendant un arbitrage, elles les attaquèrent nuitamment et massacrèrent leurs chefs. Les soldats répliquèrent par un feu nourri. Le sang commença à couler de part et d'autre. De nouvelles formations de l'ALN accoururent à la rescousse. Durant toute la journée suivante et le surlendemain, les Algériens renouvelèrent leurs attaques, mais sans pouvoir entamer la ligne de défense des Marocains, qui avaient reçu eux aussi des renforts. Finalement, ils s'essoufflèrent. L'ALN était constituée de groupes de volontaires habitués à la guérilla. Elle était insuffisamment rompue à la guerre classique pour pouvoir tenir tête à l'armée marocaine, bien encadrée et dotée d'un armement supérieur. Lorsque les Forces armées royales passèrent à la contre-attaque, elles culbutèrent les formations algériennes, qui se dispersèrent dans toutes les directions. « II n'y avait plus rien devant nous, devait déclarer plus tard un officier marocain. La voie était libre. Si Sa Majesté nous avait donné l'ordre d'aller de l'avant, nous aurions pu marcher sur Alger sans rencontrer d'obstacle. »

Mais cet ordre, le roi ne le donna pas. Il n'avait jamais été dans ses intentions de déclencher une guerre algéro-marocaine. Il avait simplement voulu occuper une position favorable pour amener les Algériens à accepter la négociation. Il savait que la partie était loin d'être gagnée. Les meilleures unités algériennes étaient retenues en Kabylie, où l'opposition à Ben Bella avait voulu profiter de la situation pour fomenter une révolte. Lorsque ce soulèvement aurait été maté - ce qui ne tarderait guère -, ces unités se retourneraient vers l'ouest pour affronter les Marcains. Comme leurs effectifs étaient très supérieurs à ceux des Forces armées royales, celles-ci risquaient d'être écrasées sous le nombre.

De plus, cet affrontement armé entre deux pays frères avait soulevé une émotion intense dans toutes les capitales arabes. La situation était si tendue que la Mauritanie se sentit en danger et se tourna vers Alger pour lui demander son assistance. En quelques jours, Hassan II se trouva isolé. C'est pourquoi il trouva préférable de ne pas exploiter à fond l'avantage initial qu'il avait remporté sur le terrain. Toute nouvelle avance de ses troupes aurait débouché sur le chaos.
Convoquée d'urgence par l'empereur d'Ethiopie, agissant en tant que président de l'Organisation de l'unité africaine, une conférence quadripartite se réunit à Bamako (29-30 octobre 1963). Elle comprenait, outre Haïlé Sélassié, le roi du Maroc, le président Ben Bella et M. Modibo Keita, président de la République du Mali. A l'issue des entretiens qui prirent par moments un caractère orageux, les quatre chefs d'État africains décidèrent :
1) L'arrêt effectif des hostilités et l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu, à compter du 2 novembre, à zéro heure.
2) La constitution d'une commission composée d'officiers marocains, algériens, éthiopiens et maliens, qui déterminerait une zone au-delà de laquelle les troupes engagées seraient retirées.

3) La constitution d'un corps d'observateurs maliens et éthiopiens chargés de veiller à la sécurité et à la neutralité de la zone démilitarisée.

4) La réunion, dans les plus brefs délais, des ministres des Affaires étrangères des États-membres de l'Organisation de l'unité africaine, afin de constituer une commission spéciale qui aurait pour mission :
a) de situer les responsabilités dans le déclenchement des hostilités4;
b) d'étudier le problème des frontières et de soumettre aux deux parties des propositions concrètes pour le règlement définitif de cette affaire.
Les quatre chefs d'État décidèrent en outre :
1) La cessation par l'Algérie et par le Maroc de toute attaque publique, par voie de presse ou de radio, à compter du 1er novembre 1963, à zéro heure.
2) L'observation stricte du principe de non-ingérence dans les affaires des autres États;
3) Le règlement par voie de négociation de tout différend susceptible de survenir entre États africains.
Pour bien marquer qu'il n'y avait ni vainqueurs ni vaincus, le protocole final tint à souligner que les conversations s'étaient déroulées « dans une atmosphère amicale ».
Mais lorsque la commission spéciale prévue à Bamako voulut se réunir pour apporter un règlement définitif au problème frontalier, elle n'aboutit à rien. Les avis se partagèrent et le litige demeura entier. L'opération militaire avait failli déboucher sur le chaos; l'action diplomatique débouchait sur le vide.

Alors Hassan II se dit que, pour sortir de cette impasse, il fallait repenser le problème de fond en comble et le transposer sur un autre plan. On ne peut qu'admirer la largeur de vues avec laquelle il procéda à cette révision. Il paria que l'intelligence et la raison finiraient par l'emporter sur l'esprit de revendication territoriale et que les nécessités de la coopération économique remplaceraient « les vieux rêves de grandeur et de sable ». C'était un pari risqué et d'autant plus méritoire que le jugement que l'Histoire porterait sur son règne dépendrait, en fin de compte, de son échec ou de sa réussite. Pourtant, il n'hésita pas. Il avait pris conscience des dimensions du problème. De par sa nature et sa complexité, il n'était pas un de ceux que l'on pouvait résoudre à coups de canon. En revanche, lui apporter une solution durable assurerait à l'Algérie et au Maroc un avenir lumineux.
Réduit à l'essentiel, il pouvait se formuler comme suit : nul ne pouvait contester que le territoire revendiqué à la fois par le Maroc et l'Algérie n'ait entretenu depuis le XIe siècle des liens beaucoup plus étroits avec l'Empire chérifien qu'avec l'Algérie, ne serait-ce que parce qu'à cette époque l'Algérie ne formait pas encore un État organisé. Mais il était non moins indéniable que le partage des territoires pratiqué par la puissance colonisatrice - et qui se trouvait concrétisé par les accords d'Évian - avait placé cette région à l'intérieur des frontières algériennes. Modifier cet état de choses par la force était impensable. Chaque fois qu'on le tenterait, les instances internationales interviendraient pour imposer un cessez-le-feu aux belligérants. Qu'en recueillerait-on pour finir? Rien que des ressentiments supplémentaires et des morts inutiles...

À côté de ces ombres, les éléments positifs : le bassin de Tindouf contenait dans son sous-sol d'énormes richesses minières. On y trouvait du fer d'excellente qualité, notamment le gisement de Gara-Djebilet, un des plus riches du monde, puisque les experts évaluent ses réserves à deux milliards de tonnes et que la teneur en fer du minerai est de 65 pour cent (contre 35 pour cent pour le minerai de Lorraine). Ce gisement était suffisant, à lui seul, pour assurer la prospérité de l'Algérie et du Maroc, à condition d'être exploité d'une façon rationnelle. Les techniciens voyaient déjà surgir, aux lisières du Sahara, une « Ruhr nord-africaine » susceptible de fournir du travail à plusieurs générations.

Ces projets ne relevaient pas de la fantasmagorie. On pouvait en chiffrer les résultats sur le papier. Comme le volume de ces minerais était beaucoup trop élevé pour pouvoir être consommé sur place, il fallait en prévoir l'exportation. Ceci posait le problème d'un débouché sur la mer. Or les ports algériens les plus proches, Arzew et Ghazaouet ', étaient à 1 300 kilomètres, Port-Étienne 2, en Mauritanie 3, à 1 400 kilomètres, alors que les ports marocains de La Gazelle et de Tarfaya4 se trouvaient respectivement à 400 et 515 kilomètres. (Une voie rejoignant directement la côte en traversant le territoire d'Ifni serait encore plus courte, mais elle posait le problème de l'enclave espagnole 5.) Or le coût du transport de la tonne de minerai de fer avait une incidence directe sur son prix de revient. En comparant ces diverses données, on obtenait le tableau suivant :
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