Sujet: Les enfants soldats face à la guerre Lun 13 Déc - 0:58
La guerre fait des ravages chez les enfants. les populations civiles sont de plus en plus visées. Elles sont jetés sur les routes et les chemins. La destruction des foyers, des écoles et des villages fait davantage de victimes chez les enfants que les balles et les bombes. Nombre d'entre eux sont enrôlés de force dans les forces armées et deviennent des enfants soldats. Le point sur ce fléau qui concerne encore 250 000 enfants (source : rapport ONU 2010). Estimation du nombre d'enfants victimes de conflits armés durant la dernière décennie :
Nombre d’enfants soldats : 2500 000, dont plus du tiers en Afrique Nombre d’enfants victimes des mines anti personnel : 8 à 10 000 par an Nombre d’enfants réfugiés ou déplacés dans le monde : 23 millions Tués : 2 millions Gravement blessés ou mutilés à vie : 6 millions Sans abri : 12 millions Orphelins ou séparés de leurs familles : plus de 1 millions Traumatisés psychologiquement : 10 millions
20 pays sont inscrits sur la liste noire des pays en conflit utilisant massivement des enfants soldats : Afghanistan, Burundi, Colombie, Côte d'Ivoire, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Géorgie, Haïti, Iraq, Liban, Myanmar (ex Birmanie), Népal, Ouganda, Philippines, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Tchad, Thaïlande et dans le Territoire palestinien occupé par Israël (source :rapport ONU 2010). En revanche, des progrès ont été enregistrés en ce qui concerne le développement de plans d'action pour libérer des enfants soldats au Burundi, en République centrafricaine, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo et en Ouganda. Cependant trop d'enfants souffrent encore dans le monde.
Aujourd'hui, dans 20 situations préoccupantes dans le monde, des enfants sont brutalisés et utilisés de manière cynique. On évalue à plus de 2 millions le nombre d'enfants tués dans des situations de conflit armé; à plus de 6 millions les enfants rendus handicapés à vie. Plus de 250 000 d'entres eux continuent d'être exploités en tant qu'enfants soldats. La guerre fait de plus en plus de victimes parmi les femmes et les enfants et la disproportion du nombre de décès parmi des civils n'a jamais été aussi élevé.
Des milliers de filles sont victimes de viol et d'autres formes de violence et d'exploitation sexuelles. Par exemple, dans 60 % des cas enregistrés dans la République démocratique du Congo, les victimes étaient âgées de 11 à 17 ans. Le nombre de filles et garçons enlevés de leur foyer ou de leur collectivité a atteint un niveau sans précédent.
On assiste aussi à l'augmentation de cas d'enrôlement ou de re-enrôlement transfrontaliers d'enfants se trouvant dans des camps de réfugiés ou de personnes déplacées. Ces cas seraient liés au manque de sécurité autour des camps.
Les écoles et les hôpitaux qui devraient être des abris sûrs pour les enfants sont de plus en plus souvent la cible de prédilection des groupes armés. Les attaques systématiques et délibérées perpétrées contre des écoliers, des enseignants et des établissements scolaires se sont multipliées dans certaines situations de conflits.
Dans bien des cas, les belligérants refusent systématiquement aux organismes humanitaires l'accès aux territoires placés sous leur contrôle. Les conséquences sont désastreuses pour les populations civiles et en particulier pour les enfants.
De plus en plus, des enfants sont placés en détention pour association présumée avec des groupes armés, en violation des normes internationales En outre, 8 000 à 10 000 enfants sont tués ou blessés chaque année les mines terrestres. Les armes d'emploi aveugle, comme les munitions à dispersion, utilisées lors d'attaques dans des zones à forte population civile, ont des effets graves sur les civils, en particulier les enfants, même longtemps après la fin des conflits.
Le trafic transfrontalier d'enfants en provenance et à destination des zones de conflit tend à s'intensifier. Et ce, à travers de complexes réseaux internationaux criminels qui alimentent les conflits en aidant à monnayer des ressources naturelles comme les diamants, le coltan et le bois d'oeuvre contre des armes et des instruments de guerre. Ce phénomène ont conduit augmenter le nombre de victimes parmi les enfants et à les associer davantage aux conflits.
L'extrême facilité avec laquelle des armes légères peuvent être obtenues dans les zones de conflit ou instables demeure un facteur décisif dans le recrutement d'enfants soldats. Ces armes sont de moins en moins chères et de plus en plus facile à manier et à transporter. Elles peuvent donc facilement être placées entre les mains d'enfants qui apprennent très vite à les utiliser.
Même les pays en paix et les pays développés sont frappés par le fléau. En Suède, en Turquie, des enfants d'origine kurde sont recrutés pour aller combattre pour l'indépendance. En tout, ce sont 87 États, dont la liste inclut des pays comme les États-Unis et la Grande-Bretagne, qui enrôlent des enfants dans les armées régulières, forces paramilitaires, milices civiles ou organisations militaristes -comme les ''Young Marines'' américains- même s'ils ne combattent pas forcément.
Dernière édition par air-force le Mer 19 Jan - 17:21, édité 1 fois
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mer 29 Déc - 18:14
Photo enfant soldat; enfants soldats de RDC Enfant soldat en Sierra Leone enfant soldat tchadien Enfant soldat de l'armée rouge Enfants soldats durant l'Insurrection de Varsovie enfant d'afrique
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: dossier enfants soldats Mer 19 Jan - 13:39
malheureusement cette enfant afghan a été tuer par la bêtise humaine j'aurai tellement voulu le voir jouer dans une cour comme tout les enfants de sont âge
MOMO Moderateur
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mer 19 Jan - 20:52
une bien triste histoire tout çà au lieu de faire des photos de classe comme il est de rigueur a leurs âge tout comme ce petit afghan je l'aurai bien vue avec un cartable et non pas avec une arme a la main
MOMO Moderateur
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Lun 19 Sep - 21:08
« Il n'y a simplement pas d'excuse, pas d'argument acceptable pour armer des enfants ». Mgr Desmond Tutu
Citation :
Mathieu, âgé de 10 ans, me faisait cette réflexion : « Mais "enfant soldat", ça ne veut rien dire, parce que soit on est un enfant, soit on est un soldat, non ? »
Eh oui, voilà deux termes tout à fait antinomiques ! Pourtant, en ce début de troisième millénaire, selon Amnesty International, on compte au moins 300.000 enfants soldats dans le monde. Et ce nombre ne cesse d'augmenter car la plupart des pays qui sont en guerre depuis des années voient leurs adultes disparaître les uns après les autres. Alors, pour continuer à combattre les adversaires, on compte sur les enfants que l'on envoie au front.
Les armées savent manœuvrer efficacement pour recruter un enfant. La plupart du temps, des militaires kidnappent les enfants dans les écoles, les stades, les églises et dans les rues. Certains n'ont alors que 7 ans. Parfois les enfants rejoignent volontairement les rangs de l'armée. En effet, que fait un enfant lorsque toute sa famille a été tuée et qu'il se retrouve dans la rue sans rien avoir à manger ? Eh bien il accepte de s'engager dans une fraction de l'armée en échange de repas quotidiens.
Que fait cet enfant pauvre à qui l'on promet le paradis s'il donne sa vie pour son pays ? Que fait-il si on lui promet de belles bottes, des vêtements, de belles armes pour se sentir en sécurité et une famille remplie d'enfants ? A-t-il la possibilité de refuser l'enrôlement alors qu'à son âge il est totalement naïf et inconscient du danger qui le menace ?
Cet enfant de 12 ans est dans l'armée depuis l'âge de 6 ans
Sur des dizaines de sites Internet, on peut lire des messages d'enfants soldats, tous aussi poignants les uns que les autres, relatant les atrocités dont ils ont été acteurs et spectateurs. Car pour accentuer un peu plus le traumatisme de ces enfants, l'armée va leur faire subir des rites et une discipline des plus ignobles : une fois dans l'armée, les soldats vont leur apprendre à devenir de véritables machines à tuer, les rendant insensibles à la mort et à la douleur. Et pour cela, on sème en eux la confusion entre le “bien” et le “mal” !
A la fois bourreaux et victimes, ils vont être les témoins du meurtre d'un membre de leur famille ou d'un copain enrôlé lui aussi dans le même rang de l'armée que lui. Mais ils vont également être eux-mêmes contraints à commettre des actes criminels. Et pour les endurcir un peu plus, il arrive que ces jeunes enfants soient forcés à se badigeonner le corps avec le sang versé de leur victime et parfois même à le boire.
Bien entendu, l'utilisation de drogues et d'alcool est monnaie courante afin que ces enfants soient plus violents et plus inconscients. C'est ainsi qu'ils vont pouvoir exercer, entre autres, des missions suicides. Ils seront utilisés également comme main d'œuvre, terroristes, espions ou esclaves sexuels, notamment les fillettes qui sont de surcroît exposées aux maladies sexuellement transmissibles et à des grossesses non désirées. Le moindre mécontentement d'un enfant ou la moindre désobéissance de sa part lui coûtera la vie.
« De nombreuses fois j'ai juste crié dans mon cœur parce que je n'osais pas hurler à voix haute. » Jeune fille de 14 ans faisant partie d'une troupe rebelle en Sierra Léone --------------------------------------------------------------------------------
Où sont les enfants soldats, en 2001 ?
En Afghanistan, Algérie, Angola, Azerbaïdjan, Bangladesh, Birmanie, Burundi, Cambodge, Colombie, Congo, Erythrée, Ethiopie, Iles Salomon, Inde (Andhra Pradesh, Cachemire), Iran, Irak, Israël, Kosovo, Liban, Liberia, Mexique, Myanmar, Népal, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Papouasie, Paraguay, Nouvelle Guinée, Pérou, Philippines, République démocratique du Congo, Russie (Tchétchénie), Rwanda, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Sri Lanka, Tadjikistan, Tchad, Timor oriental, Turquie et Yougoslavie.
Enfants soldats - "Little bees" en Colombie - "Kadogos" en RDCongo - "Craps" au Rwanda - "Small-soldiers" au Liberia
Ces jeunes enfants apprennent le maniement des armes légères. Les trafiquants d'armes ont tout calculé pour qu'un enfant de 10 ans puisse très facilement monter et démonter des Kalachnikov, des AK47 et des carabines M-16, et qu'il puisse s'en servir aisément grâce à leur légèreté, leur petite taille et leur mécanisme automatique. Leur coût étant peu élevé, se procurer de telles armes et en grande quantité est très facile. Selon l'ONU, il circule dans le monde une arme légère pour douze habitants en moyenne faisant 1300 victimes par jour. A cause de leur manque d'expérience, les enfants soldats subissent de plus graves accidents que les adultes qui les mutilent et les paralysent. Bien évidemment, leur souffrance est autant physique que psychologique. 1300 victimes par jour, oui ce chiffre est alarmant ! Mais combien y-a-t-il d'enfants vivant un véritable cauchemar, violés dans leur dignité, traumatisés à vie et rejetés par la société et leur famille parce qu'ils ont tué ? Plus de dix millions ! Profiter ainsi de la naïveté des enfants et anéantir leur dignité revient à détruire l'humanité de demain !
Le témoignage d'un enfant soldat
Citation :
Voici l'interview que l'étudiante Véronique BILAMBO a réalisée auprès d'un Kadogo, que nous nommerons par la lettre "B" pour des raisons de sécurité. Agé de 16 ans et en instance d'insertion depuis environ 2 ans, B a souhaité s'exprimer.
Véronique : Bonjour B ! A te voir, je constate que tu es très jeune. Mais peux-tu me dire quel âge tu as exactement et quand tu es entré dans les Forces Armées ?
B : Bonjour madame. J'ai 16 ans aujourd'hui. Mais quand j'ai été pris, ainsi que d'autres camarades, alors que je sortais de l'école pour me rendre à la maison où je vivais avec mon père, j'avais 9 ans. Le chemin entre l'école et la maison était un peu long; d'où, il fallait traverser une grande savane et même une petite forêt pour y arriver. C'est là où on nous a pris. Devant nous, des camions nous ont encerclés, de sorte qu'on ne pouvait pas fuir, surtout qu'ils étaient armés.
Véronique : Où exactement as-tu été pris?
B : A BUKAVU.
Véronique : Peux-tu me dire où tu as été amené?
B : Je ne sais pas. Nous étions dans des camions, quand nous sommes arrivés, il y avait d'autres enfants plus jeunes que moi (entre environ 6 et 8 ans) qui pleuraient leur maman; on leur ordonnait de se taire, parfois en leur pointant des armes ou en tirant en l'air pour les calmer.
Véronique : Ces personnes armées étaient-elles des Congolaises ?
B : Là où nous étions comme dans un centre de formation, certaines oui, mais les commandements étaient donnés par nos chefs rwandais. De toute façon, au fur et à mesure du temps et de nos mouvements, il y avait une succession des chefs; c'est pourquoi d'ailleurs je comprends l'anglais, un peu du portugais, le kinyarwanda (langue parlée au Rwanda)...
Véronique : Si je comprends bien, ta formation a été plus ou moins longue car tu es entré à Kinshasa avec l'AFDL en 1997, alors que tu avais déjà 12 ans. Si je calcule bien, ta formation doit avoir pris 3 ans. Pendant tous ces temps, as-tu combattu ?
B : Oui, j'ai combattu à Kisangani et à Mbandaka? Avant que nous n'atteignions Kinshasa.
Véronique : As-tu tué dans ta carrière militaire, si oui, combien de personnes ?
B : Bien sûr que oui, j'ai tué. Mais je ne peux dire combien; des tas sûrement (rire). Je ne rate jamais mes cibles en général... Mais il faut dire que j'ai tué uniquement sous ordre de l'Armée.
Véronique : Quel sentiment as-tu éprouvé en le faisant ?
B : C'était soit tuer, soit me faire tuer.
Véronique : As-tu tué des enfants ?
B : (Silence) Non, des hommes surtout, parce qu'ils résistaient. L'on épargnait plus les femmes et les enfants. (Silence encore, comme s'il se reprochait quelque chose. Puis il lâche...) Si, j'ai tué des enfants, c'était dans la dynamique des rafales... je ne l'ai pas souhaité.
Véronique : Tu as dû perdre beaucoup de tes amis. Cela t'as-tu peiné ?
B : Oui, mais c'est la guerre. Tant que moi j'étais en vie, c'était l'essentiel. J'ai dû manger ma sardine ouverte avec un couteau militaire, si souvent entre des corps ensanglantés pour lesquels je ne ressentais plus rien. Des fois, j'étais obligé de les achever pour ne pas les voir souffrir devant moi.
Véronique : Qu'est-ce que cela t'a rapporté, t'a-t-on décerné une médaille ?
B : Rien, seulement, j'ai amené des gens au pouvoir. C'est vrai que j'ai versé de mon sang pour ce pays mais je n'ai rien. J'aurai mérité plus, même devenir un Colonel de notre Armée (dit-il en toussant fortement). Depuis que je suis dans l'Armée, je souffre, je n'ai rien, pas de voiture... Et qu'est-ce qu'on me dira si je raquettais des gens dans la rue pour avoir de l'argent ou des biens ? Qu'est-ce qui m'en empêche ? Mais je ne le fais pas, quoique je sois encore armé.
Véronique : Mais vous les KADOGOS, on vous saviez plutôt privilégiés non, à l'entrée de l'AFDL ?
B : J'ai eu un poste radio, 2 ensembles complets de chemises et pantalons en "jean"... Cela suffit-il ? Aujourd'hui, je vis pratiquement de la mendicité. On n'a pas eu de prime de guerre; on nous promet sans jamais le réaliser. ILs attendent peut-être un soulèvement de notre part; un jour, je crains que cela n'arrive.
Véronique : C'est un acte de confession que tu me fais là, B. Mais je voudrais te poser une question un peu intime : as-tu connu des femmes, ou même des hommes, ou as-tu été forcé ou poussé à prendre des substances comme du chanvre ou de l'alcool ?
B : Je n'ai pas eu des contacts avec des femmes; je n'avais même pas le droit de leur adresser la parole. Quant aux hommes, c'est une histoire qui ne concerne que moi seul. J'ai pris de la bière, jamais du chanvre.
Véronique : Avais-tu peur de la mort? As-tu quelques fois prié Dieu pendant la guerre?
B : Comment voulez-vous prié Dieu alors qu'à côté de vous les fétiches et les gris-gris étaient de la partie ? J'étais endurci après des années dans la brousse. Je n'avais plus peur de la mort. Mais je crois que Dieu, quelque part a dû me protéger puisque je suis en vie (rire). Mais pendant les combats, je ne croyais plus en rien du tout, ni en Dieu, moins encore en ses anges, ni même au diable... J'ai dû oublier tout ce qu'on nous enseignait jadis à l'école du dimanche.
Véronique : Pour un militaire, un civil ne représente rien; et maintenant que bientôt tu vas te reconvertir en civil, ne te sens-tu pas quelque part diminué ?
B : Non, car je perdrai peut-être mon uniforme, mais dans ma tête, je garde mes réflexes... je demeure militaire. Devant certaines circonstances, c'est sûr que je réagirai en militaire plutôt qu'en civil, n'est-ce pas ?
Véronique : Tu vas déjà à l'école, n'est-ce pas ? En quelle année es-tu ? Quels ont été tes résultats l'année dernière, est-ce que tu t'en sors bien ?
B : Oui, je suis en première année du Secondaire, et je suis passé avec 52%.
Véronique : Que comptes-tu devenir dans les années qui viennent ?
B : Je voudrais devenir un médecin.
Véronique : Tu as dû, pour te protéger, être amené à tuer des gens dans ta vie, et aujourd'hui, ton souhait est de sauver des vies... Ne trouves-tu pas que ces deux actions sont contraires ? Déjà, dans quelle branche souhaiterais-tu exercer comme médecin ?
B : Vous savez, j'ai tiré sur des gens parce que je n'avais pas de choix. Aujourd'hui, je voudrais être chirurgien pour opérer des gens.
Véronique : Voudras-tu te marier un jour et avoir des enfants ?
B : Bien sûr que oui, comme tout le monde; et qui sait, peut-être avec une jolie femme comme vous (rire). Mais pour cela, il me faudra des moyens.
Véronique : Merci pour les compliments ! Si jamais tu avais des garçons, les enverrais-tu faire l'Armée?
B : Jamais, je les protégerai.
Véronique : Et si j'étais une fée et que j'avais le pouvoir de te ramener des années en arrière, disons si c'était à refaire, où souhaiterais-tu être en ce moment ?
B : Dans les bras de ma mère. Elle s'est séparée de mon père peu de temps avant que je ne sois dans l'Armée.
Véronique : Et s'il te restait quelques jours à vivre, où les passerais-tu ?
B : Avec ma mère et mes frères, s'ils sont toujours en vie. De toute façon, ma vie représente-t-elle vraiment encore une chose aujourd'hui ? Que je meurs tout de suite ou plus tard...
Véronique : As-tu encore une préoccupation ?
B : J'ai un seul souci, c'est le lendemain, de quoi vivrons-nous ? Où irons-nous ? Vont-ils un jour me laisser vraiment partir ? Reverrai-je ma mère et les miens ? Depuis, je n'ai plus eu de leurs nouvelles...
Véronique : Tu m'as dit tantôt que tu seras médecin, je suis persuadée et je parie qu'il y a encore une petite lueur d'espoir en toi ? D'ailleurs, ce métier paie bien tu sais ?
B : Oui, je serai un grand médecin, un très grand médecin et on parlera de moi. Quand tu viendras vers moi, et que je ne te reconnaîtrais pas, rappelle-moi, d'accord ? Parce que j'oublie souvent, je te soignerai très bien, et surtout gratuitement (rire).
Véronique : Je n'hésiterai pas, j'espère que tu ne me dépèceras et ne m'achèveras pas ?
B : Non, jolie comme tu es, je te retiendrai en vie...
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Lun 19 Sep - 21:30
UN ENFANT N'EST PAS UN OBJET DE GUERRE, UN ENFANT EST UNE PERSONNE A PART ENTIERE AYANT DES DROITS.
franchement quand tu vois ces enfants cela te donne la chair de poule car ils ont l'air bien triste
tenez d'autres photos d'enfants soldats,
dans leurs visage ont vois bien leurs tristesses ils sont bien pensif,
Dénoncer le sommet de la bêtise humaine (inhumaine plutôt) : l'utilisation forcée d'enfants comme combattants dans des guerres stupides que les adultes n'ont même plus le courage d'assumer ...
Comment peut on créer l'ennemi ?
les soldats livrent aussi des batailles à distance..avec des missiles, des bombes et tuent sans voir leur victimes..tuer de cette manière est sans doute plus facile, les gouvernements font aussi de la propagande, par la presse, la radio et la télévision pour dire que l'ennemi a tort et que eux ont raison.
Quelles sont les causes es guerres ?
Un pays peu déclarer la guerre à un autre pour de nombreuses raisons, parfois, un pays a de bonne raison de se défendre, parfois il n'en a pas...pour agrandir son territoire par exemple, un pays peu envahir un autre...souvent plus faible. Un pays peu attaquer un autre pays pour avoir ses industries (par exemple le pétrole) au 19ème siècle de nombreux pays avaient des colonies en Afrique et en Inde, les indigènes étaient exploités et réduit en esclavage, tandis que les pays Européens profitaient des richesses comme, les diamants, l'or, l'argent...
La seconde guerre mondiale a pris fin en 1945 et a duré des années, et fait des millions de morts, maintenant il y a d'autres conflits dans le monde, des petits conflits mais aussi des guerre tout aussi importantes, pour reconquérir leur liberté, des colonies ont du déclarer des guerres d'indépendance. On sais que ceux qui ont le pouvoir ne l'abandonnerons pas sans se battre.
De nombreux pays emploient des enfants dans l'armée et dans la guérilla, en Angola, au Cambodge, en Birmanie, dans les pays musulmans, énormément de ces enfants a partir de 10 ans, se battent auprès des militaires adultes, aussi beaucoup ce ces gamins sont envoyés en première ligne ... dans ces pays les valeurs humaines ne sont pas comme les nôtres, chez nous un enfant est une personne à part entière que l'on protège et non que l'on envoie au sacrifice ultime..
Durant la 2ème guerre mondiale, beaucoup d'enfants a partir de 13 ou 14 ans furent envoyés au combat... A cause du manque de préparation militaire et l'inexpériance des combats, ceux ci étaient tués en premier... aussi, de nombreuses "jeunesses hitleriennes" furent également sacrifièes lors de la prise de Berlin en 1945...
ce très jeune artilleur Allemand sert une pièce d'artillerie sur le front Russe en 1944... plus de 80% des troupes engagées sur le front de Russie ne revinrent jamais
Chair à canon dans les conflits armés, les enfants-soldats sont aussi démineurs, espions, porteurs, esclaves sexuels, gardiens des exploitations de pétrole ou de diamants finançant les rébellions d'Afrique, selon la Coalition pour l'arrêt du recours aux enfants-soldats, fondée en 1998 par six ONG dont Amnesty International, Human Rights Watch, Save The Children, Terre des Hommes, rejointes par plus de 500 organisations dans le monde entier. Dans certains pays, en Afrique en particulier, des enfants, le plus souvent orphelins ou séparés de leur famille, sont enrôlés de force dans l'armée ou dans des bandes qui luttent contre les gouvernements au pouvoir. En Angola, par exemple, ils étaient ainsi 3000 à avoir reçu, dès l'âge de 10 ans, un uniforme, des bottes et une mitraillette. Placés en première ligne lors des attaques, mais souvent livrés à eux-mêmes lors des replis, ces garçons ont participé à plusieurs batailles, ont connu la faim et la peur et se souviennent d'avoir tué des soldats ennemis pour se défendre. Beaucoup d'entre eux sont morts.
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Lun 19 Sep - 22:58
Il n’existe pas de définition universelle de la notion d’enfant-soldat. Toutefois, la grande majorité des ONG et des institutions onusiennes reprend celle inscrite dans les Principes du Cap (1997) concernant la prévention du recrutement d’enfants dans les forces armées : un enfant-soldat est une personne, garçon ou fille, âgée de moins de 18 ans, membre d’une armée gouvernementale ou d’un groupe armé ou accompagnant de tels groupes autrement qu’en tant que simple membre de la famille, que son enrôlement ait été volontaire ou forcé. Cette définition de l’enfant-soldat ne s’applique pas aux seuls porteurs d’armes. Elle inclut également les enfants qui occupent notamment les fonctions de mineur ou démineur, éclaireur, espion, porteur, coursier, garde, sentinelle, cuisinier, esclave domestique, ainsi que les filles recrutées à des fins sexuelles ou pour des mariages forcés.
Il est très difficile d’obtenir des certitudes quant au nombre d’enfants-soldats enrégimentés dans des forces armées. En 2006, les Nations Unies estimaient leur nombre à 250 000 dans le monde, dont 100 000 en Afrique. Aujourd’hui les estimations chiffrées sont beaucoup plus prudentes. On parle de dizaines voire de centaines de milliers d’enfants-soldats sans plus de précision. On peut tout de même remarquer que depuis le début des années 2000, le nombre d’enfants-soldats a sensiblement diminué à la faveur du règlement de plusieurs conflits (République démocratique du Congo, Burundi, Côte d’Ivoire, Libéria, Sierra Léone…). Cependant, la reprise des hostilités en République centrafricaine, au Tchad, en Irak, en Somalie ou au Soudan a relancé l’enrôlement d’enfants. Dans son rapport de 2010 sur les enfants et les conflits armés, le Secrétaire général des Nations Unies a inscrit 55 groupes armés ou armées nationales recrutant ou utilisant des enfants-soldats, un chiffre auquel il faudrait encore ajouter nombre de milices et de groupes d’autodéfense locaux.
DSI Adjudant
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Lun 19 Sep - 23:14
Acti Veast - Enfant Soldat
coup de gueule les enfants soldats et victimes
air-force fondateur (Administrateur)
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mar 27 Sep - 21:44
Cent pays ont adhéré aux "Engagements de Paris" visant à protéger les enfants contre leur recrutement dans les forces armées dans les zones de conflit, avec l'adhésion vendredi de cinq pays supplémentaires, a-t-on indiqué de source diplomatique. Les cinq nouveaux pays adhérents aux Engagements de la Conférence de Paris de 2007 sur les enfants soldats sont l'Angola, l'Arménie, la Bosnie-Herzégovine, le Costa Rica et San Marin. Plus de la moitié des 193 Etats membres de l'ONU sont ainsi désormais adhérents.
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mar 15 Nov - 22:12
sa fai mal au cœur de voir des enfants dans un état pareil,leurs visages plein de tristesse et de malheur .que dieu soit avec eux.
negotrix Sergeant chef
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mar 15 Nov - 22:21
rado a écrit:
sa fai mal au cœur de voir des enfants dans un état pareil,leurs visages plein de tristesse et de malheur .que dieu soit avec eux.
La plupart naissent dans la violence et meurent dans la violence, sa fait de la peine, mais sa n'est pas près d'en finir, depuis la nuit des temps, de jeunes enfants perdent leurs vie en s'engageant dans des combats qui ne les concernent même pas, juste parce que leurs ainés se sont disputé sois pour un morceau de terre, le pouvoir, l'argent .... dieu nous guide n'chalah
DSI Adjudant
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Mer 16 Nov - 11:32
LE CAS SPECIFIQUE DES FILLES SOLDATS
Les principales raisons qui poussent les enfants à rejoindre volontairement les groupes armés :
Besoins matériels : 34% Idéologie : 21% Fascination : 15% Désir de quitter la famille : 11% Désir de vengeance : 10% Peur : 9% Ces 15 dernières années,
Plus de 1 million d'enfants ont vécu ce sort effroyable,
Plus de 2 millions de jeunes de moins de 18 ans sont morts, victimes de la guerre,
Plus de 5 millions d"enfants ont été obligés de se réfugier dans des camps,
Près de 6 millions ont été handicapés ou sérieusement blessés,
Au moins 10 millions d’enfants sont réfugiés, orphelins ou gravement traumatisés par les scènes dont ils ont été témoins.
Aujourd’hui, entre 250’000 et 300’000 enfants combattent dans le monde. Leur recrutement commence dès l’âge de 10 ans. Les enfants-soldats sont instrumentalisés en machines de guerre qui exécutent jusqu’à parents et amis. Lucien, 12 ans, ex-enfant-soldat en République démocratique du Congo
« Les enfants, ce sont les meilleurs combattants du siècle, mon cher frère. Ils ont plus d’énergie que les vieux. Ils résistent, sans ressentir la douleur physique. »
« À notre âge, c’est plus compliqué pour les rebelles. Alors ils utilisent des trucs plus durs, comme la drogue ou l’argent, pour nous appâter et nous faire marcher… Je me souviens de l’attaque du village de Njola-Kombouya, au sud de la Sierra Leone. Ils nous ont fait lever à 1 heure du matin et on a marché jusqu’à 7 heures. Un docteur est venu. Il avait une petite écuelle d’eau froide, et, toutes les deux injections, il rinçait son aiguille dans l’eau. C’était toujours une petite fiole avec du liquide rouge. Au début, je me sentais toujours ramolli et puis après j’avais une impression de puissance surdimensionnée, je me sentais capable de tout… j’avais la rage, la haine, je voulais tout casser. Vous ne pouvez pas comprendre, on nous met dans un tel état que l’on se marre devant toute cette violence, on trouve ça excitant, on n’a pas de limites. »
Moussa, 15 ans, ex-enfant-soldat en Sierra Leone (2).
Définition d’un enfant-soldat
Un enfant-soldat est un être humain âgé de moins de 18 ans, recruté par une armée ou participant simplement à un conflit armé.
Dans certaines sociétés, les enfants sont considérés comme adultes dès l’âge de 14 ou 15 ans. Un jeune de 15 ans qui rejoint un groupe armé peut donc être considéré comme un adulte combattant selon sa propre culture. Le droit international actuellement en vigueur fixe à 15 ans l’âge minimal pour le recrutement dans l’armée et la participation aux conflits. Pourtant, la Convention internationale des Droits de l’Enfant fixe à 18 ans l’âge adulte.
Le rôle des enfants-soldats
Un enfant-soldat n’est pas seulement un membre d’un groupe armé qui participe activement aux hostilités. Un enfant-soldat ne porte pas nécessairement un uniforme et une arme : il peut être recruté dans un groupe armé en tant que cuisinier, porteur, gardien, espion, messager, garde du corps, esclave sexuel, « détecteur » de mines…
Les causes du recrutement des enfants-soldats
Les enfants sont recrutés car ils sont plus dociles, plus obéissants, et plus facilement manipulables que les adultes. Les enfants sont aussi plus inconscients face aux dangers et voient moins la différence entre « absence » et « mort ».
Combiné avec des questions comme la pauvreté, le manque d’accès à l’éducation ou à une formation, la discrimination et la vulnérabilité, les enfants sont des cibles faciles pour le recrutement par des groupes armés. Les enfants orphelins, non accompagnés ou vivants dans un environnement familial difficile, y voient une solution à leurs problèmes, et faire partie d’un groupe armé semble plus sûr que de les affronter. La vengeance, l’identité communautaire et l’idéologie peuvent aussi influencer les enfants.
Les groupes armés ciblent souvent les enfants car ils « coûtent moins cher » : les investissements nécessaires au recrutement, à la formation et à l’armement des enfants sont moins élevés que pour les adultes.
Par ailleurs, les enfants sont aujourd’hui généralement recrutés dans des contextes de guerre civile, qui sont longues et font de très nombreuses victimes. Les enfants remplacent ainsi les adultes morts au combat.
Le recrutement des enfants-soldats
Le recrutement des enfants-soldats est majoritairement volontaire, due à une combinaison de multiples facteurs de motivation évoqués précédemment.
Pourtant, le recrutement forcé est courant et est un processus soigneusement planifié, dans lequel les enfants sont enlevés et torturés. En cas de recrutement forcé, les recruteurs ciblent typiquement les lieux où les enfants sont les plus vulnérables et où ils sont rassemblés en grand nombre : les enfants sont notamment enlevés dans les écoles, les orphelinats, les camps de réfugiés, les stades et les églises. Les enfants sont évalués selon leur taille et leur condition physique. Pour les soumettre, les recruteurs n’hésitent pas à les violer, les battre, les torturer et même à assassiner les membres de leur famille… lorsqu’ils ne les obligent pas à le faire eux-mêmes.
« Ils vous donnent une arme à feu, et vous devez abattre votre meilleur ami. Ils font ça pour voir s’ils peuvent vous faire confiance. Si vous ne le tuez pas, votre ami reçoit l’ordre de vous tuer. J’ai dû le faire, parce que sinon j’aurais été tué. C’est pour ça que je suis parti. Je ne pouvais plus supporter tout ça. »
Colombie, garçon recruté à l’âge de 7 ans par un groupe paramilitaire, alors qu’il était enfant des rues.(3)
Les enfants-soldats : victimes ou volontaires ?
Les enfants-soldats sont généralement présentés comme des victimes des adultes, et l’on met plus volontiers en avant le recrutement forcé des enfants que l’engagement volontaire. Toutefois, la majorité des enfants choisissent de devenir des soldats et sont de véritables acteurs des conflits.
Le tabou des enfants-soldats pour les armées et la vision simpliste du phénomène dans l’opinion publique constituent un défi majeur de la résolution du problème, car l’on tend à vouloir conférer une certaine immunité aux enfants-soldats, sans tenir compte de la complexité du problème et de la volonté consciente des enfants-soldats
Sujet: Re: Les enfants soldats face à la guerre Jeu 5 Déc - 21:37
six pays signent un engagement interdisant les enfants soldats
Congo | Les enfants de la guerre en République Démocratique du Congo… Irak, sous Saddam Hussein… en Birmanie… au Libéria… en Sierra Leone… autres,
Enfants soldats : que fait la justice?
Citation :
Depuis 1998, le recrutement et l'utilisation d'enfants soldats ont été reconnus comme crimes de guerre par la Cour pénale internationale (CPI). Pourtant, cette situation persiste encore. UNICEF, dans un communiqué du 12 février 2009, indique ainsi qu’il y a 250 000 enfants, filles et garçons confondus, encore aux mains des forces et des groupes armés sur au moins trois continents. Selon Human Rights Watch, dans certains pays, comme le Népal, le Sri Lanka et l’Ouganda, un tiers et plus des enfants soldats sont des filles. Certes, il est difficile d’en estimer le nombre dans chaque pays mais on sait que des enfants sont recrutés presque systématiquement à chaque reprise d’un conflit. Amnistie internationale a documenté l’utilisation des enfants soldats en République démocratique du Congo et des filles au Liberia.
Les Nations Unies (ONU) ont élaboré une définition de l’enfant-soldat pour que tous les pays ayant ratifié la Convention des droits de l’enfant (CIDE) de 1989 partagent la même référence. L’article 1 de la Convention stipule : "Un enfant-soldat s’entend de tout être humain âgé de moins de 18 ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable".
Un enfant-soldat a donc moins de 18 ans. Il peut être très jeune : certains enfants sont recrutés dès leur plus jeune âge, dès qu’ils peuvent se rendre utiles (par exemple en portant du matériel, en transmettant des messages...)
Tu as sans doute vu de nombreuses photos de jeunes garçons portant des armes, mais il faut savoir que les filles sont toutes aussi concernées par le phénomène. Elles représentent en fait la moitié des enfants recrutés.
Que font les enfants-soldats ?
Les enfants-soldats ne sont pas tous... des soldats ! Il n’est pas nécessaire qu’ils portent des armes pour entrer dans la définition. L’important est qu’ils soient enrôlés, de gré ou de force, dans un groupe armé étatique ou rebelle, et ce, quelle que soit la fonction qu’ils exercent. Ils peuvent donc tout aussi bien être des cuisiniers, porteurs, messagers, esclaves sexuel(lles)...
Les enfants-kamikazes sont également de plus en plus nombreux dans de nombreux pays. Des gamins d’à peine six ans sont "formés" dans un but : mourir pour la cause. Une chose est sûre : il ignorent souvent leur rôle dans les opérations meurtrières qui leur sont imposées Afrique : Environ un tiers des enfants-soldats se trouvent dans des pays d’Afrique en conflit. Il s’agit notamment du Soudan et Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, du Tchad et de la République Centrafricaine, mais aussi plus récemment du Mali.
Asie : Le Myanmar (anciennement Birmanie) serait le pays qui utilise le plus grand nombre d’enfants-soldats au sein des forces armées gouvernementales. Des enfants-soldats sont également présents en Thaïlande, au Pakistan, en Afghanistan, aux Philippines.
Moyen-Orient : Le nombre d’enfants recrutés par les groupes armés rebelles explose dans la région. Cette augmentation est liée à l’intensification des conflits notamment en Irak, au Liban, en Israël et dans les Territoires Palestiniens. Suites aux révolutions arabes, des enfants-soldats participant au conflit auraient été vus, notamment en Syrie. Nous avons actuellement très peu d’informations sur le sujet.
Amérique Latine : Des enfants-soldats sont toujours recrutés en Colombie. Selon l’ONU, il y aurait entre 8 000 et 11 000 enfants dans les groupes armés en 2009. En Haïti, des enfants seraient utilisés par les groupes armés dans la ville de Port-au-Prince et ses environs.
(Informations basées sur les données du bureau du Représentant spécial du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, rapport de l’ONU de 2010, www.un.org).
Quelle est la situation en Amérique du Nord ? Des ONG dénoncent les techniques très agressives de recrutement de jeunes dans l’armée américaine. Dans les Junior Reserve Officer Training Camps, les gamins enfilent un uniforme, gagnent des médailles, tirent à balles réelles. Les ONG dénoncent également la présence de soldats de moins de 17 ans dans les rangs de l’armée.
Et en Europe ? Les jeunes peuvent recevoir une éducation militaire mais pas aller sur le terrain. En Angleterre, des ONG lancent un appel contre la propagande agressive pro-armée faite dans les écoles. Des recruteurs interviennent massivement à l’école, sans avertissement préalable. La présence à l’assemblée est alors obligatoire. En 2007, l’Angleterre a provoqué un scandale en envoyant 15 soldats âgés de 17 ans, dont 4 filles, en Irak.